La plupart d’entre nous connait déjà le burn-out, sorte d’épuisement professionnel lié à un surinvestissement et une charge de travail excessive.
Mais, pour certains, c’est le manque d’activité qui peut se vivre comme une vraie souffrance, traduit en bore-out (syndrome d’ennui au travail). Et celle-ci est d’autant plus forte qu’elle peut renvoyer à un sentiment d’inutilité. Nous savons bien comme il est difficile dans un contexte d’insécurité économique de faire savoir que sa charge de travail est parfois sous-dimensionnée. De surcroît, il est plus difficile encore de générer soi-même son activité lorsque que l’on est peu ou pas stimulé par l’extérieur.
Des emplois sont connus pour la modestie de leur contenu, comme les activités de surveillance et sécurité, mais l’ennui au travail concerne aujourd’hui bien des salariés du tertiaire. Il existe bon nombre de métiers dits « intérechiants » puisque valorisant sur le papier, mais parfois dénués de contenu réel ou de cadre d’intervention précis. Ce peut être le cas de certains chargés de projet par exemple, dont l’essentiel de l’activité peut relever du reporting et non de ce qui devrait être le cœur du métier : la conduite et l’animation des projet.
Le bore-out résulte aussi de nos attentes toujours croissantes envers le travail, qui doit devenir le lieu de l’épanouissement, voire du bonheur. De fait, le Bore-Out est un phénomène multifactoriel qui s’explique par une baisse d’activité conjoncturelle (travail saisonnier, période de rush et de latence…), une organisation du travail spécialisée qui fait dépendre l’activité de l’avancement de tiers, des taches sans intérêt intellectuel spécifique, la volonté de « mise au placard » d’un salarié…
Les acteurs internes de l’entreprise peuvent recevoir cette information, la constater, l’observer… Mais notre expertise nous permet d’affirmer qu’il est très difficile d’agir « en tant qu’aidant » pour ses pairs, car vous faites aussi parti du système. Le regard, les conseils et les outils apportés par un professionnel extérieur permettent une prise de conscience et des actions innovantes :
- Qualifier le cadre du vécu du poste de travail, connaitre vos attentes et les moyens que vous mettez en œuvre pour y répondre. Vous apportent-ils satisfaction ?
- Analyser les causes de l’absentéisme ou du présentéisme. Quel regard sur les arrêts maladie ? Y a-t-il un lien avec les conditions de travail ? Accompagner le salarié dans sa reprise d’activité après un arrêt long est primordial.
- Conduire une politique de prévention efficace : prendre en compte le travail réel et permettre les moyens d’expression et d’actions des salariés sur le contenu du travail pour faire vivre les métiers.
Nos assistantes sociales du travail, psychologues du travail et ergonomes sauront vous accompagner dans une démarche d’évaluation du travail et le déploiement d’un plan d’actions adapté.