En France, 8.3 millions[1] de français aident un de leur proche (enfant, conjoint, parent, ami).
La charte européenne de l’aidant familial définit ces personnes comme des aidants familiaux : « la personne qui vient en aide à titre non professionnel, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne. Cette aide régulière peut être prodiguée de façon permanente ou non et prendre plusieurs formes notamment nursing, soins, (…) accompagnement à la vie sociale, démarches administratives, coordination, vigilance permanente, soutien psychologique, communication, activités domestiques. »
47 % de ces aidants exercent une activité professionnelle.
Parmi eux, 26% des aidants rendent visite à la personne aidée au moins une fois par jour, et 47% au moins une fois par semaine pour faire des taches de la vie quotidienne.
Certains d’entre eux rencontrent une difficulté à concilier leur vie privée avec leur vie professionnelle ; mais surtout, un sentiment de solitude face à cette nouvelle tâche régulière.
16 jours d’absence supplémentaires par rapport à un salarié non aidant seraient identifiés.
Cette situation met donc en difficulté le salarié dans son quotidien professionnel ce qui impacte le monde du travail.
Peu de personnes savent que des services dédiés peuvent accompagner un salarié à trouver un équilibre entre son statut d’aidant et sa vie personnelle, trouver un moment de répit, l’orienter vers des structures, l’informer sur ses droits et ceux de ses proches. Comment ?
L’assistant social interentreprises peut vous accompagner dans cette démarche.
Pour plus d’informations, contactez-nous.
[1]Les données de cet article sont issues de WEBER A., 2010, Données de cadrage concernant l’aide dans les deux enquêtes Handicap-Santé-Ménages et Handicap-Santé ; Aidants (2008), p.71-88, in Les aidants familiaux, sous la direction d’A. BLANC, PUG